Aujourd’hui j’ai envie de vous faire découvrir le premier chapitre de l’histoire que nous avons imaginé avec ma fille de CP pendant nos promenades du soir, HORREUR AU CHÂTEAU.
CHAPITRE UN : un trésor
— Regardez !
Lina pointe le doigts vers de nombreux oiseaux qui tourbillonnent autour du parc du château.
— On dirait qu’ils cherchent quelque chose !
Tom, son cousin, n’est pas très rassuré.
Le Papa de Lina, qui les accompagne dans leur promenade, le rassure :
— Ils ont dû repérer à manger.
— Tu peux me porter pour voir ce qui les attire ? demande Lina à son Papa.
— Non, il est temps que nous rentrions.
En longeant le mur d’enceinte, Lina aperçoit une brèche donnant accès au parc du château.
— Venez, on va voir ! s’écrie Lina.
Et avant que son Papa ne réponde, la jeune fille disparait par l’ouverture.
— Lina, reviens ! crie Tom.
Le Papa de Lina passe la tête par le trou. Il aperçoit sa fille qui s’avance sur la pelouse.
— Viens avec moi, dit-il à Tom, d’une voix contrariée.
Et ils s’avancent dans le parc à leur tour.
Lina regarde les oiseaux avec un œil méfiant et se dirige vers l’objet qui semble les attirer. Un épais sac qui brille.
— Un trésor ! jubile Lina au moment où son Papa et Tom la rejoignent. On est riche, regardez ces pièces et ces diamants !
Et elle entreprend une danse joyeuse autour du trésor.
— On ne peut pas garder ça pour nous, lui répond son Papa. Cet argent doit appartenir à quelqu’un.
— Mais non, c’est nous qui l’avons trouvé, il est à nous.
— Nous sommes dans le parc du Château. Ce sac est à eux. Allons-voir si nous trouvons le propriétaire.
Et comme ils s’avance vers la vaste demeure, un homme s’approche d’eux.
— Cet homme est bizarre, constate Lina.
Et avant qu’elle n’ajoute autre chose, son Papa dit :
— Nous avons trouvé un sac dans le parc, nous venons vous avertir.
— Oui, je sais, répond l’homme d’un air mauvais. Vous n’avez rien à faire ici !
Et, en les poussant presque, l’homme les invite à sortir.
Une fois dehors, Tom, Lina et son Papa se regardent étrangement.
— Il est vraiment très bizarre, conclut Lina.
Et personne ne parle pendant la fin de la balade.