Alors ce premier jour ?

Comment dire… L’heure de début l’école à la maison avait été décalée à 10h lors du conseil de famille de la veille pour que la journée ne soit pas trop longue. Sympa, non ? Et malgré ça, on ne peut pas dire que tout le monde ait été ponctuel. Le départ a été échelonné, ce qui a permis au maître de s’adapter.

Pour le CP, ça a roulé comme sur des roulettes, grâce à la maîtresse qui a préparé un programme de 4 semaines avec fiches de lectures, d’écriture — un grand merci à elle — et à la motivation de l’élève qui trépigne depuis 2 jours pour commencer ‘’son travail’’.

Ensuite, ça se corse.

L’ENT — Environnement numérique de travail — étant totalement saturé, le site du CNED étant hors d’accès, les choses sont vite devenues difficiles.

—          Les sites sont saturés, moi, je ne fais rien !

Et hop, PlayStation et ordi branchés en réseaux, et en avant.

Pas question !

—          Vous pouvez au moins faire de l’Anglais.

—          Mais sur quoi tu veux qu’on travaille ?

Pas bête le papa ! J’ai — fort utilement — entendu hier à la radio que les éditeurs de manuels scolaires avaient réussi le tour de force de mettre leurs livres en ligne en 48h et j’ai retrouvé les bouquins !

Résultat, 35 minutes de travail.

C’est assez peu, je vous l’accorde, mais finalement, c’est déjà pas mal.

Pour ma fille de première, le problème est encore plus grave, ses codes d’ENT ne fonctionnent pas. Le site CNED est accessible en revanche. Mais le programme étant national, difficile de s’adapter.

—          On a des groupes WATSAPP pour chaque matière.

—          Et vous avez du travail ?

—          Il faut le temps que ça se mette en place.

Tiens, ce soir l’ENT est fonctionnel.

Et les profs ont posté des fiches et devoirs.

—          Ho la flemme…

Quoi la flemme ?

—          Imprime-moi tout et je le collerais dans le cahier.

—          Le prof a marqué : « écrire la conclusion » pas « coller la conclusion ».

—          Mais c’est la même chose.

—          Eh non, c’est pas la même chose.

—          Je le ferais demain !

Bien sûr, bien sûr.

À demain, donc !

Matthieu Deshayes

Passionné de cinéma et de littérature, j'écris des histoires depuis toujours. Après 30 années de médecine, j'ai décidé de valoriser cette activité d'écriture et de la pousser plus loin en écrivant des scénarios et en réalisant des courts métrages. L'écriture est l'occasion de partager les thèmes et les idées qui comptent pour moi : la famille, les amis, les relations humaines, la nature et les thèmes qui les accompagnent : les relations parents/enfant, les relations frères/sœurs, les secrets de famille, les positionnements parfois douloureux, les choix impossibles, la défense de notre environnement. Le cinéma est la possibilité fantastique de traduire mes histoires en images, une aventure humaine exigeante et passionnante à travers le travail d'équipe, la rencontre de nombreux métiers différents et complémentaires tous unis dans le but de faire exister un film.

Cet article a 2 commentaires

  1. Djib

    Aie aie bon courage !

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