— Comment tu vois cette période ?
— Je ne me rends pas compte. En tout cas, c’est trop bien de ne pas aller à l’école même si je me fais trop chier à la maison.
— Tu seras content de retourner à l’école.
— Jamais je ne serais content d’aller à l’école. Au fait, j’ai une fête d’anniversaire dans 2 semaines.
— C’est le soir ?
— Oui, on dort là-bas.
— Probablement pas. Tu sais que ce soir, on annoncera peut-être des mesures de confinement.
— C’est quoi ?
— Chacun reste chez soi.
— Si tout le monde reste chez lui, nous on pourra sortir tranquille !
— C’est pas exactement ça.
— Tu veux qu’on reste toute la journée à la maison ?
— Oui. C’est important. C’est pour éviter que le virus se propage.
— Mais je ne suis pas malade.
— On peut transmettre le virus avant d’avoir des signes, donc tu ne peux pas savoir. Ton comportement peut avoir des conséquences sur ceux qui soignent et ceux qui sont fragiles. On va essayer de vivre autrement et de faire d’autres choses Tu vas pouvoir lire des livres.
— C’est mort.
Hello Mathieu !
Par ici, même genre de discussions, avec ce matin attente devant MBN, bon ils nous envoient un lien pour cette classe virtuelle annoncée? Et non, toujours rien, dommage.
Juste quelques exos pour ceux qui ont soif, ce serait pas mal.
Ca n’a pas besoin d’être parfait et ça ne doit venir des parents – sinon c’est mort….
A+ depuis l’Alsace 🙂
Hello Sinje!
Oui, tout doit venir des parents.
En tout cas chez nous.
Sinon, il se passe rien! Rien du tout !
Mais hier soir, nous avons décidé, devant l’inertie générale de laisser les grands en autonomie. C’est leur avenir et la crise est peut-être le moyen de la révélation!